CLAMOR – La lettre d’info n°55

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La lettre d’information n°55 – Septembre 2023
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Une rentrée bien chargée mais porteuse de bonnes nouvelles pour l’équipe Criminocorpus qui vient de se voir décerner par le CNRS la médaille collective de la médiation scientifique. Nous sommes particulièrement heureux et honorés de cette distinction qui récompense 20 années d’un engagement collectif autour de ce projet scientifique dédié à l’histoire de la justice et pensé dès le départ dans une dynamique de science ouverte. Lire le communiqué du CNRS
L’autre bonne nouvelle est l’arrivée en délégation pour une année de Loïc Artiaga, maître de conférences à l’université de Limoges, HDR en histoire culturelle. Une présentation de son projet de recherche qui porte sur « Une histoire politique des auteurs de policier et d’espionnage : engagement et idéologies » est à retrouver sur le site du CLAMOR.
Parmi les autres informations enthousiasmantes, le partenariat avec le Castelet de Toulouse pour une reprise partielle de l’exposition consacrée à l’histoire de la peine de mort. Cette exposition lancée à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2023 sera visible jusqu’à la fin de l’année au Castelet mais est déjà mobilisée pour une itinérance dans différents lieux. Plus (d’infos).
Criminocorpus était également présent au JEP 2023 à Pont-l’Evêque où Marc Renneville a donné une conférence sur « Comment punir ? Histoire des prisons et des peines au XIXe siècle en France. »
Enfin, nous serons présents au salon du livre de la prochaine édition des RDV de l’Histoire à Blois et heureux de vous retrouver sur le stand Criminocorpus (E170) du 6 au 8 octobre.
Nous vous laissons découvrir les mises en ligne de la rentrée.

Bonne lecture.

Lire la lettre d’information du mois de septembre 2023.

A l’ombre des murailles. Quand le château était prison. Exposition Château de Mayenne

Château de MayenneConstruit à l’époque carolingienne, le château de Mayenne s’est agrandi et transformé au gré des siècles afin de s’adapter au contexte historique et à ses occupants successifs.
Résidence aristocratique et militaire probablement fondée par les comtes du Maine au Xe siècle, le monument appartient à une famille solidement implantée, les Mayenne, et se transmet de façon héréditaire dès le XIe siècle. Transformé en une imposante forteresse au XIIIe siècle, il devient un lieu de garnison relativement important au XVe siècle. Aux XVIe et XVIIe siècles, la ville connaît des périodes particulièrement tourmentées et le château, propriété de ducs qui n’y habitent plus, passe de main en main.  Il est alors utilisé comme lieu de détention de la fin du XVIIe siècle à 1934.
Le musée a ouvert ses portes en 2008 et le château sert aujourd’hui d’écrin aux collections municipales et départementales.

L’exposition est organisée autour de six chapitres :
– Histoire carcérale du château
– Mathurin Balayard
– Le personnel
– La prison au quotidien
– Les tentatives d’évasion et les évasions
– l’anthropométrie
et s’achève par la mise en ligne d’une riche collection de cartes postales anciennes du château.

Cette exposition lève le voile sur une période méconnue et importante de l’histoire du château de Mayenne. Elle reprend en partie l’exposition A l’ombre des murailles, quand le château était prison organisée par le Musée du château de Mayenne du 22 novembre 2014 au 20 septembre 2015, et présente des documents issus principalement des Archives départementales de Mayenne.

Accéder à l’exposition sur Criminocorpus.