Nous avons le plaisir de vous faire part de nos dernières publications.
Nous vous souhaitons une agréable lecture et de belles découvertes !
Bonne lecture.
La rédaction
La rentrée est riche en nouveautés pour Criminocorpus. Signalons tout particulièrement l’inauguration de l’exposition « La science à la poursuite du crime », dont l’un des commissaires est Pierre Piazza, membre correspondant du Clamor. Cette exposition, pilotée par les Archives nationales sera visible jusqu’au 20 janvier 2020 sur le site de Pierrefitte-sur-Seine. Le Clamor en est partenaire et l’événement a reçu le label des 80 ans du CNRS. De nombreuses animations et conférences sont prévues autour de la police scientifique, son histoire et son actualité : c’est l’événement à ne pas manquer !
Sur le plan matériel, nous avons le plaisir de vous informer d’un grand changement : le Clamor, hébergé jusqu’ici à la FMSH, a rejoint le campus Condorcet. Nous remercions la FMSH d’avoir favorisé la naissance de notre unité sur Paris dans un site chargé d’histoire. Nos nouveaux locaux sont spacieux et fonctionnels et nous sommes désormais plus proches du ministère de la Justice. Cette lettre signale toutes les autres nouveautés à retrouver dans les rubriques du Musée et sur le site de la revue.
Les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) présentent en partenariat avec le CLAMOR une exposition consacrée à Alphonse Bertillon, du 14 septembre 2019 au 18 janvier 2020.
Divers événements seront également organisés autour de cette exposition notamment durant les Journées européennes du patrimoine et la Fête de la science.
Commissaire scientifique de l’exposition : Pierre Piazza, membre correspondant du CLAMOR
Présentation de l’exposition : Alphonse Bertillon (1853-1914) tient une place essentielle dans l’histoire des savoirs sur le crime. Établir avec certitude « qui est qui », photographier et cartographier méthodiquement les scènes de crime,
collecter et analyser les moindres traces laissées par les malfaiteurs là où ils commettent leurs forfaits… Sherlock Holmes ainsi que les nombreux enquêteurs des séries policières et autres polars lui doivent beaucoup.
Rien ne semble échapper à ce fin limier qui, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, révolutionne les méthodes d’identification et influence les pratiques policières à travers le monde entier. Véritable pionnier de la police scientifique, il innove dans un nombre considérable de domaines : de la photographie judiciaire à la dactyloscopie, de l’administration des fichiers à l’expertise des traces d’outils utilisés dans les cambriolages, du repérage dans l’espace public de personnes recherchées par les forces de l’ordre à la graphologie.
Pièces de l’affaire Dreyfus conservées aux Archives nationales, photographies de scènes de crime et rapports d’expertise rédigés par A. Bertillon provenant des Archives de la préfecture de police de Paris, matériel utilisé pour relever les traces digitales et appareil photographique appartenant au service régional de l’identité judiciaire de la préfecture de police de Paris, cartes postales, lithographies, presse illustrée et caricatures issus d’une collection personnelle, meubles et instruments de mensuration conservés par l’École nationale de d’administration pénitentiaire, etc., l’exposition La science à la poursuite du crime présente plus de 200 objets et documents originaux de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui permettent de comprendre l’importance du « bertillonnage » et ses riches enjeux policiers, scientifiques mais aussi politiques.
Ce mois-ci la police scientifique est à l’honneur sur Criminocorpus avec la mise en ligne d’une série de neuf documentaires tournés au service Régional de l’Identité Judiciaire de la Préfecture de Police de Paris. Neufs regards d’experts qui nous éclairent sur les pratiques et les techniques de l’identification policière et ce qu’elles doivent encore, plus d’un siècle après leur développement, à Alphonse Bertillon. Criminocorpus était aussi présent pour l’édition 2017 de Paris Polar. Animation d’une table ronde, présentation de nos projets et rencontre avec le public du Festival dont le thème cette année était « Femmes face au Crime »… Notre actualité, c’est aussi le lancement d’un séminaire public en partenariat avec Sciences Po, les Archives nationales et le Centre des Musées nationaux autour des questions d’archives, de patrimoine et d’humanités numériques, une belle exposition sur les lieux de justice dans l’Ain et la mise en ligne, dans la revue, d’un ensemble d’articles qui viennent enrichir le dossier thématique consacré à « Identification, contrôle et surveillance des personnes ».
Nous vous souhaitons de belles découvertes !
La rédaction.