Museum for the History of Justice, Crime and Punishment

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On September 6th, 2016, the first completely digital Museum dedicated to the History of justice, crime, and punishment will be available online at the following address : criminocorpus.org

The origins of the Museum: Criminocorpus

Following an initiative of the scientific community, the Museum of the History of Justice, Crime, and Punishment was born of a long-standing cooperation between researchers, archivists, record keepers, and collectors. It is based on the research program Criminocorpus’s intense publication and research activity conducted over the last ten years.
Addressing topics ranging from penal colonies to gangsters, counterfeiters in the Middle Ages to rebels faced with justice, the civil code to the juvenile justice ruling of February 2nd 1945, criminology to the death penalty, Criminocorpus has become a key reference platform for online research. It notably provides articles and documentary resources for students, teachers, researchers, journalists, and other professionals.

A freely accessible Museum

By reformatting its resources in the form of a museum, Criminocorpus intends to pursue its mission of publishing and research while addressing a larger public in order to contribute to knowledge surrounding the little-known history of justice, crime, and punishment. The museum is ran by the CLAMOR (Center for Digital Humanities and History of Justice), a result of a partnership between the CNRS and the Minister of Justice.
Freely accessible and completely free of charge, the Museum provides an unprecedented range of digital resources for the study of justice and its history.

The site is organized into five sections which offer themed exhibits (prisons, penal colonies, death penalty, justice), virtual tours of justice-related sites (buildings, prisons), collections of objects and documents, chronological judicial references and study/research guides. In several months, the Museum will also include a collaborative inventory of artifacts from justice-related sites – allowing the public to contribute information, photographs or documents.

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Exposition : le bagne des îles du Salut (Royale, Saint-Joseph, Diable)

Le bagne des îles du Salut en GuyaneLes Îles du Salut constituèrent le premier site d’implantation du bagne en Guyane. Occupé par les forçats de 1852 à 1946, cet archipel est formé de trois îles : Royale, Saint-Joseph et Diable. La première était destinée à la surveillance des bagnards les plus dangereux ; la seconde accueillait les terribles locaux de la réclusion ;  et la troisième fut célèbre pour avoir accueilli de 1895 à 1899 le capitaine Alfred Dreyfus.
Aujourd’hui propriété du Centre national d’études spatiales, le site a connu d’importantes campagnes de restauration visant à préserver le patrimoine carcéral d’un lieu gravé dans l’imaginaire collectif.
Cette exposition a été réalisée par Lucile Quézédé, chargée de valorisation du patrimoine des Îles du Salut de l’association AGAMIS (Association pour Gérer l’Architecture et le Musée des Îles du Salut). Créée en 1999, elle est constituée entre le CNES et le Conservatoire du Littoral et son objectif est de mettre en commun des moyens afin de valoriser les Îles du Salut, conserver, protéger, faire connaître le site, et structurer un tourisme de loisirs pour le plus grand nombre.
Montage de l’exposition : Jean-Lucien Sanchez

Police scientifique et Bertillonnage : 53 nouveaux documents issus de collections privées

Police scientifique : Album photographique des individus recherchés
Album photographique des individus (1894)

La collection « Police scientifique Bertillonnage » de Criminocorpus s’enrichit de 53 nouveaux documents (un millier de pages) issus des collections privées de Pierre Piazza et Pascal Vincent.

Ces documents très riches et divers tant dans leur contenu que dans leur forme (rapports manuscrits, photographies, correspondances, documents iconographique de travail, instruments de recherche mobilisés par les forces de l’ordre, cartes postales, articles de presse, etc.) livrent notamment de précieuses informations sur les savoirs, les méthodes, les pratiques et les logiques développés depuis la fin du XIXe siècle par Alphonse Bertillon au sein du service de l’Identité judiciaire de la Préfecture de police à des fins d’identification et de surveillance des personnes ou encore d’analyse des traces, des indices et des écritures. Particulièrement rares et provenant de l’exposition Un œil sur le crime. Alphonse Bertillon, précurseur de la police scientifique, nombre de ces documents sont présentés dans leur intégralité  en exclusivité sur Criminocorpus : photographies métriques de scènes de crime, planches d’études des caractéristiques du visage humain, documents élaborés par Bertillon pour son expertise du bordereau dans l’affaire Dreyfus, etc. Ils sont désormais accompagnés d’une nouvelle chronologie Police scientifique et Bertillonnage (1832-1923) qui permet au lecteur de mieux comprendre les documents présentés au regard des étapes majeures de l’essor de la police scientifique en France et à travers le monde.

LISTE DES NOUVEAUX DOCUMENTS PAR ORDRE DE MISE EN LIGNE

Affaire d’infanticide et de colis explosible. Photographies descriptives (1914)

Affaire du Bois de Boulogne (1912)

Affaire Merger (1913)

Affaire Piana (1913)

Affiche République française (1888)

Album photographique des individus (1894)

Fiches parisiennes d’Alphonse Bertillon (1883)

L’anthropométrie judiciaire à Paris en 1889 (1890)

Les empreintes digitales. L’affaire Girard et Passieux. (1912)

Les signalements anthropométriques. Méthode nouvelle de détermination de l’identité individuelle. (1886)

Sur le fonctionnement du service des signalements anthropométriques (1888)

Une application pratique de l’anthropométrie (1881)

Lettre envoyée par le directeur de l’American Bertillon Prison Bureau (Chicago) à Alphonse Bertillon (1891)

L’affaire Dreyfus. Le redan de M. Bertillon

Appareils de photographie judiciaire. Système A. Bertillon

Fiche parisienne d’identification

Instructions sur l’installation à poste fixe et le maniement de l’appareil spécial pour photographie signalétique (système Alphonse Bertillon)

Le bordereau. Étude des dépositions de M. Bertillon et du capitaine Valerio au Conseil de Guerre de Rennes par un ancien élève de l’école polytechnique

Notice sur le fonctionnement du service d’Identification par les signalements anthropométriques au dépôt de la préfecture de police

Photographie métrique de Alphonse Bertillon. Identification judiciaire (1913)

Affaire Steinheil

Planches d’étude des particularités de l’oreille

Portrait d’Alphonse Bertillon posant dans son bureau

Réglette amovible avec le mot « intérêt » fabriquée par Alphonse Bertillon

Répartitions statistiques des mensurations anthropométriques

Report en pointillés. Expertise garphologique

Buste d’Alphonse Bertillon

Tableau récapitulatif des renseignements descriptifs

Fiches parisiennes d’identification de personnalités

Anthropométrie. Registre I. Parisiens

Photographies métriques

Photographies stéréométriques

Planches d’étude des différents éléments du visage

Tableau des nuances de l’iris humain

Tableaux synoptiques des formes de l’oreille

Cartes postales : Alphonse Bertillon dans l’affaire Dreyfus (fin XIXe siècle)

Cent mille portraits contemporains. Existe-t-il deux hommes semblables ? (1901)

Déposition de M. Bertillon. Un cas de psychiatrie. Le procès de Rennes (1899)

Étude du signalement descriptif

La nouvelle méthode anthropométrique (1903)

Le journal de Tintin (1955)

Le procès Dreyfus à Rennes (1899)

L’enseignement des traits caractéristiques du visage (1899)

On applique le « Bertillonnage » à des animaux très divers (1935)

Photographie d’un cours donné aux agents de la sureté dans les bureaux de l’identité judiciaire (1904)

Redan dessiné par M. Bertillon (1906)

2000 magazine, supplément au journal de Tintin belge (1971)

Bertillon déposant devant le Conseil de guerre de Rennes (1899)

Al processo di Rennes – Il mirabolante perito bertillon (1899)

A la dérive (2015)

 

Exposition sur les femmes jugées (Archives nationales)

Le sabbat des sorcières
Jan Ziarnko : Le sabbat des sorcières (détail, 1613) Collection Zoummeroff sur Criminocorpus

Les Archives nationales préparent pour la fin de l’année 2016 une exposition qui portera sur les femmes jugées. Cette exposition donnera à voir de nombreuses pièces d’archives illustrant la naturalisation du mal dans la femme incriminée, du Moyen Âge à nos jours à travers quelques figures typiques (la sorcière, l’empoisonneuse…).

Nous n’en dirons pas plus à à ce stade, si ce n’est que l’équipe du CLAMOR a le plaisir et l’honneur d’être associé à cette manifestation en qualité de partenaire.

Notre action portera sur la mise en ligne d’une déclinaison de l’exposition comme Criminocorpus l’avait déjà fait à deux reprises en 2010 et 2011. Nous y ajouterons après la fermeture de l’exposition une visite guidée en ligne, dont le modèle sera calqué sur les visites de lieux de justice.

Dans l’attente du lancement officiel, nous vous invitons à consulter le programme des expositions en cours sur le site des Archives nationales ainsi qu’à voir ou à revoir les expositions des Archives nationales disponibles en ligne sur Criminocorpus :

La révolution à la poursuite du crime (Exposition)

Fichés ? Exposition Archives nationales

 

Exposition sur la justice pénale au Japon (18e-19e siècle)

Justice pénale au Japon. Maki Fukuda exposition CLAMOR
Maki Fukuda présente le projet d’exposition lors du séminaire Clamor du 10 mars 2016 avec un diaporama et un plan d’Edo (ancien Tokyo) pour montrer le circuit d’exposition du condamné à la peine de Nokogiribi

La justice pénale au Japon : article et exposition.

Ce projet est porté par Maki Fukuda (membre visiteur du CLAMOR) et Seishi Shirota. Notre objectif est de proposer au lectorat français et japonais une synthèse sur l’évolution des peines au Japon, ses modalités et ses lieux d’exécution, depuis l’époque Edo dominée par les samouraïs jusqu’à l’ère Meiji (1868-1912). Cette période est en effet marquée par une profonde mutation de l’économie des peines. Alors que l’ancien régime du shogunat privilégie un système de justice féodal éclaté et centré sur l’éclat des supplices, l’ère Meiji assura la concentration progressive de la justice impériale sous l’influence des systèmes occidentaux. Les peines d’exécution publique anciennes furent peu à peu abolies (1868 : Nokogiribiki, 1870 : Haritsuke et Kazai, 1871 : Hikimawashi, 1879 : Gokumon). La codification française joua un rôle de modèle durant cette période grâce à l’activité du juriste Gustave Boissonnade (1825-1910) qui contribua à rédiger le premier code pénal et premier code d’instruction criminelle (1880) du Japon ainsi que, dix ans plus tard, le premier code civil.

L’article de synthèse sur la justice pénale au Japon sera publié dans la revue Criminocorpus en version bilingue franco-japonaise, tandis que l’exposition prendra place dans le musée d’histoire de la justice.

Ce projet bénéficie du concours du musée de l’Université Meiji (M. Toru Toyama), de M. Keiji Kodama (maître de conférences à l’Institut national de technologie de Maizuru), du temple Daikejii et du temple Kozukappara ekōin.

Saint-Martin-de-Ré, prison politique. Armand Belvisi, détenu photographe

Collection Armand Belvisi
Retour de la projection du film “L’œil du monocle” dans la salle de cinéma qui servait également aux concerts et représentations théâtrales. Photographie : Armand Belvisi

Détenu politique pendant six longues années (1963-1968)  à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, Armand Belvisi a bénéficié d’un régime de détention qui lui a permis de réaliser des milliers de clichés photographiques, tant à l’intérieur des cellules que dans les cours, les circulations et lors d’événements organisés par les détenus. Cette collection privée et partiellement inédite a fait l’objet d’une première présentation en 2014 sur Criminocorpus par Jean-Claude Vimont.

En 2015, un protocole d’accord a été signé entre M. Belvisi et Criminocorpus afin que les clichés numérisés de sa collection puissent être conservés, mis en ligne et décrits dans le cadre d’une collection dédiée de la bibliothèque Criminocorpus. Jean-Claude Vimont a opéré une sélection de ces clichés, il a établi un glossaire des principaux noms. Le montage et l’identification des vues est en cours.

Une exposition photographique a été réalisée en février 2016 à la Maison de l’Université de Rouen.

La lettre d’information CLAMOR-Criminocorpus

Criminocorpus a proposé dès sa création en 2005 une lettre d’information pour les personnes qui souhaitaient suivre son activité de mise en ligne et l’actualité de l’histoire de la justice en ligne. Faute de temps et de moyens, cette lettre a souvent été interrompue.

Le CLAMOR va relancer ce service en proposant désormais une parution mensuelle régulière, avec diffusion directe par courriel pour les abonnés puis archivage en ligne dans cette rubrique.

Première Lettre prévue : fin novembre 2015.

L’oeil de la Police, Détective et Police-Magazine

Bilipo CriminocorpusLa BiLiPo et Criminocorpus ont signé un partenariat documentaire portant sur la valorisation des collections numérisées de la BiLiPo et la déclinaison en ligne des expositions réalisées par la BiLiPo. Grâce à ce partenariat, les collections de L’Oeil de la Police, Détective et Police-Magazine seront progressivement accessibles dans la bibliothèque numérique de Criminocorpus avec des fonctionnalités de recherche avancées (voir l’annonce sur le carnet de recherche Criminocorpus). Le CLAMOR réalise dans ce cadre la découpe des ouvrages pour une consultation à la page et l’indexation de tous les auteurs d’articles de chaque exemplaire des numéros numérisés. Il s’agit d’une opération longue et minutieuse, qui rendra possible la recherche par auteurs en établissant la liste de leurs contributions dans ces magazines.

Dans une seconde étape, nous procéderons à l’indexation des titres d’articles et de leur contenu. Cette opération pourra également être l’objet d’un ou plusieurs stages de documentation numérique.

PROJET CLOS (mise à disposition des sources) : VOIR EN LIGNE

Les Fourches patibulaires du Moyen Âge à l’Époque moderne

Fourches patibulairesLe CLAMOR réalise la mise en ligne des actes du colloque « Les Fourches Patibulaires du Moyen Âge à l’Époque moderne. Approche interdisciplinaire », qui s’est tenu Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (Pessac) les 23 et 24 janvier 2014.

Les articles seront progressivement publiés dans la revue Criminocorpus, dans la rubrique dédiée.

PROJET CLOS : VOIR EN LIGNE