Centre pour Les humAnités nuMériques et l'histOiRe de la justice
Auteur/autrice : Nadine Dardenne
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La lettre d’information n°53 – Mars-Avril 2023 ————————————————————————————-
Demandez le programme !
Comme nous l’annoncions dans la précédente lettre, nous fêterons les 20 ans de Criminocorpus au cours d’un colloque anniversaire qui se tiendra les 6 et 7 juin à Paris. Le programme est désormais disponible et le déroulement du colloque fait la part belle aux tables rondes afin de favoriser les échanges. La participation est gratuite mais nécessite une inscription préalable. Notez que les places en présentiel sont limitées. Pour celles et ceux qui ne pourront pas nous rejoindre, il sera possible de suivre le colloque à distance. Vous trouverez toutes les informations utiles dans cette lettre, ainsi que les nouvelles publications : deux expositions republiées, les actes bilingues d’une table ronde sur le féminicide dans la littérature française et deux nouveaux entretiens avec Arlette Farge et René Lévy, à découvrir sur notre chaîne YouTube
Lieu : Cité Internationale Universitaire de Paris
17 boulevard Jourdan, Paris 14e
Auditorium Victor-Lyon
Inscription : La participation au colloque est libre dans la limite des places disponibles mais les inscriptions sont obligatoires.
Vous pouvez également suivre ces journées en distanciel. Un lien pour vous connecter vous sera transmis quelques jours avant le début du colloque.
Imaginé en 2003 sous la forme d’un portail numérique d’histoire des crimes et des peines, le projet de science ouverte Criminocorpus n’a eu de cesse de se développer en explorant les nouvelles formes de restitution plurielle de la connaissance scientifique.
En veille sur l’innovation technique et l’expérimentation, soucieuse de la pérennité des données et attentive à une large diffusion accessible à différents publics, Criminocorpus constitue aujourd’hui la plateforme de référence sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines avec une revue francophone et plurilingue et le premier musée nativement numérique sur le sujet. En 2023, nous fêtons les 20 ans d’un projet fédérateur toujours en mouvement.
L’objectif de ce colloque est de revenir collectivement sur sa genèse, ses développements, ses contenus et ses partenaires, mais aussi d’esquisser ses perspectives d’avenir en l’inscrivant dans l’évolution de l’histoire de la justice. Constitué en comité scientifique, le comité de rédaction de Criminocorpus a souhaité privilégier les temps d’échanges et de discussion. Le colloque est ainsi structuré en cinq tables-rondes encadrées par deux temps de conférences.
Mardi 6 juin 2023
9h – Accueil & café
9h30 – Mot de bienvenue
9h45 Conférences : carte blanche à Claude Gauvard, Professeure émérite en histoire médiévale, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à Michelle Perrot, Professeure émérite en histoire contemporaine, université Paris-Diderot
10h45 – Pause
11h – Table ronde 1 : Humanités numériques
Modérée par Pierre Prétou, LIENSs, La Rochelle Université et Marc Renneville, CLAMOR, CNRS
Avec Olivier Baude, Chercheur en sciences du langage, directeur de l’infrastructure de recherche Huma-Num Pietro Corsi, Historien des sciences (EHESS, Oxford University), ancien directeur du Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques
Pascale Goetschel, directrice scientifique adjointe à l’InSHS et professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, attachée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS).
Le projet Criminocorpus est né en 2003 dans un environnement informatique qui ne se désignait pas alors comme relevant des « humanités numériques ». Parce qu’il se déployait sur une thématique très arpentée par des acteurs n’émanant pas des institutions de la recherche, Criminocorpus s’est, dès l’origine, confronté à l’exploitation de ses données en sciences ouvertes. On rappellera ici les caractéristiques technologiques de ce contexte et les intentions scientifiques des projets numériques qui ont eu valeur de modèle. En retraçant le chemin parcouru, les évolutions institutionnelles et technologiques, cette table ronde entend mettre l’accent sur les enjeux et les contraintes de viabilité temporelles des projets numériques en SHS et la sauvegarde des données de recherche. Il s’agira aussi de pointer les nouveaux défis auxquels sont confrontés les politiques de diffusion en ligne de la connaissance scientifique (réseaux sociaux, algorithmes, moissonnage…).
12h15 – Pause déjeuner
14h – Les visites filmées de lieux de justice et de peine sur Criminocorpus
Hervé Colombani, membre correspondant du CLAMOR et Jean-Lucien Sanchez, DAP/Me5, ministère de la Justice, membre correspondant du CLAMOR
14h30 – Table ronde 2 : Les professionnels de la justice face à leur histoire
Modérée par Martine Kaluszynski, CNRS/IEP Grenoble, PACTE-Politique Organisation, et Sophie Victorien, CLAMOR, CNRS
Avec Denis Salas, Magistrat et président de l’Association française pour l’histoire de la justice
Valérie Sagant, Magistrate, directrice du GIP Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice
Jean-Jacques Yvorel, Historien, chercheur associé au CESDIP et CRH19. Co-rédacteur en chef de la Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière »
Sandrine Zientara-Logeay, Présidente de la chambre à la Cour de cassation et directrice du service de documentation, des études et du rapport
Plusieurs thématiques seront mobilisées au cours de cette table ronde réunissant des professionnels de la justice dont le parcours et les responsabilités illustrent leur attention portée à l’histoire de la justice. Les échanges porteront notamment sur les questions suivantes : quelles sont les attentes des professionnels vis-à-vis de l’histoire de la justice, quelle est la place de l’histoire de la justice dans la formation professionnelle, comment transmettre l’histoire de la justice aux professionnels et comment sauvegarder et valoriser la mémoire des professionnels et des pratiques professionnelles.
15h45 – Pause
16h – Table ronde 3 : Le patrimoine judiciaire et sa valorisation publique
Modérée par Nicolas Derasse, Centre d’Histoire Judiciaire, université de Lille, Marc Renneville, CLAMOR, CNRS, Mathieu Vivas, IRHIS, université de Lille, membre de l’Institut Universitaire de France
Avec Olivier Bosc, Conservateur et historien, directeur de la bibliothèque de l’Arsenal,
Pierre Fournié, Conservateur général du patrimoine, responsable du département de l’action éducative et culturelle aux Archives nationales
Basile Ader, Avocat, vice-bâtonnier au barreau de Paris, conservateur du musée du barreau de Paris.
L’intention de cette table ronde est d’interroger la notion de patrimoine judiciaire, son extension et sa valorisation. Chaque intervenant pourra répondre aux questions suivantes, de son point de vue personnel sans engager celui de son institution. Qu’est-ce qui entre dans le patrimoine judiciaire ? Qu’est-ce qui n’y entre pas ? Pourquoi patrimonialiser des structures et des édifices ? La reconnaissance de ce patrimoine judiciaire est-elle en concurrence avec d’autres qualifications, notamment sur des sites ayant connu des différents usages ? Dans quel mesure la valorisation du patrimoine judiciaire peut-elle contribuer à l’émergence d’un musée d’histoire de la justice ? Quels pourraient être les limites chronologiques, culturelles et géographiques, la forme, les contenus et les publics visés d’un tel musée ?
17h15 – Présentation de HUGO, inventaire du patrimoine des lieux de justice
Marc Renneville et Sophie Victorien, CLAMOR, CNRS
17h30 – Conclusions de la journée
Mercredi 7 juin 2023
9h – Accueil & café
9h30 – Présentation du projet ANR HLJPGenre
Prune Decoux, CDEP, université d’Artois et Hélène Duffuler-Vialle, CDEP, université d’Artois/CHJ, université de Lille
9h45 – Conférences : carte blanche à Frédéric Chauvaud, professeur émérite en histoire contemporaine, université de Poitiers et à Marc Renneville, CLAMOR, CNRS
10h45 – Pause
11h – Table ronde 4 : « Questions sensibles » : Recherche, débat public, polémique et sphères privées
Modérée par Marc André, université de Rouen et Hélène Duffuler-Vialle, CDEP, université d’Artois/CHJ, université de Lille
Avec Véronique Blanchard, Historienne, responsable du Centre d’exposition « Enfants en justice » (École Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse) à Savigny-sur-Orge depuis 2005, spécialiste de la justice des enfants, du genre et des violences institutionnelles.
Silvia Falconieri, Historienne du droit, chargée de recherche au CNRS, à l’Institut des Mondes Africains (UMR 8171, Campus Condorcet, Aubervilliers). Responsable scientifique du projet de recherche « Aliéné mental » et indigène. Histoire d’une double discrimination de statut en Afrique française (Fin XIXe siècle-1960) »
Sébastien Ledoux, Historien, spécialiste des enjeux de mémoire, chercheur en histoire contemporaine au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains à l’Université Panthéon-Sorbonne
Virginie Sansico, Historienne, rattachée au laboratoire Histoire-territoires-mémoire de l’université de Caen et au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, UMR 8183). Elle est membre des groupes interdisciplinaires de recherche JUPITER et ProMeTe qui travaillent sur les procès du terrorisme aujourd’hui et dans l’histoire
Lorsque des chercheurs et chercheuses travaillent sur des sujets sensibles, ils sont à la croisée de deux risques, d’instrumentalisation et de méconnaissances dans la sphère publique d’une part, d’attentes et d’incompréhension dans les sphères privées, d’autre part. Il résulte une sérénité de la recherche troublée par les débats publics, mais aussi des espoirs déçus ou contrariés. En situation d’inconfort face à une polarisation des positions médiatiques et de pressions sociales, l’universitaire peut être mobilisé comme expert, ignoré ou parfois même mis en cause. La dimension scientifique du travail de recherche forme-t-elle un rempart protecteur face à la polémique publique ? Le travail de recherche joue-t-il un rôle d’apaisement dans le débat public et la sphère privée ? Le monde de la recherche et le monde médiatique et politique s’ignorent-ils réciproquement ou au contraire s’alimentent-ils mutuellement ? Travailler sur des questions sensibles oblige-t-il les chercheurs à se poser davantage de questions épistémologiques ? »
12h15 – Pause déjeuner
14h – La police scientifique et le préfet Lépine
Avec Hervé Colombani, Membre correspondant du CLAMOR et Pierre Piazza, CY Cergy Paris Université, CESDIP, LEJEP et membre correspondant du CLAMOR
14h15 – Table ronde 5 : Jeunes chercheuses et chercheurs en histoire de la justice. Nouvelles approches et expérimentations
Modérée par Hélène Ménard, CRISES, université Paul-Valéry Montpellier III, Diane Roussel, ACP, université Gustave-Eiffel et Mathieu Vivas, IRHIS, université de Lille, membre de l’Institut Universitaire de France
Avec Elsa Besson, Maître de conférences associé en Histoire et Cultures architecturales à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille, membre associé du laboratoire INAMA
Alexandre Frambéry-Iacobone, Docteur en Histoire du droit. Post-doctorant dans le projet ANR HLJPGenre, université d’Artois, CDEP (UR 2471) ; Post-doctorant au sein de l’Observatoire des politiques publiques en situation épidémique et post-épidémique, (OPPEE), université de Bordeaux (IRM-UR7434)
Hélène Leuwers, Docteure en histoire de l’université Paris Nanterre, enseignante, membre rattaché du MéMo (Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes)
Adrien Pitor, Docteur en histoire. Professeur agrégé d’histoire géographie du lycée du Vésinet (académie de Versailles). Chercheur associé au Centre Roland Mousnier (Sorbonne Université)
À travers les échanges avec et entre quatre jeunes chercheuses et chercheurs venus de formations diverses (histoire, histoire du droit, histoire de l’architecture), cette table ronde souhaite mettre en évidence de nouvelles approches de l’histoire de la justice. Leurs recherches interrogent plus particulièrement des objets nouveaux et mettent en œuvre des expérimentations scientifiques. Trois thèmes permettront de confronter leurs points de vue : les logiques spatiales (du Palais de justice de Paris à l’architecture carcérale contemporaine), l’expérience judiciaire (récits et vérité judiciaire, la justice comme instrument de constitution des métiers, expériences sensibles…) et la circulation internationale des idées et des « modèles » judiciaires.
15h30 – Présentation chantée de complaintes criminelles
Jean-François Heintzen, Membre correspondant du CLAMOR
16h – Conclusions et remerciements
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Criminocorpus . 20 ans pour l’histoire de la justice Trajectoire, enjeux, questions vives. Colloque anniversaire – 6 et 7 juin 2023
Lieu : Cité Internationale Universitaire de Paris
17 boulevard Jourdan, Paris 14e
Auditorium Victor-Lyon
Inscription : La participation au colloque est libre dans la limite des places disponibles mais les inscriptions sont obligatoires.
Vous pouvez également suivre ces journées en distanciel. Un lien pour vous connecter vous sera transmis quelques jours avant le début du colloque.
La lettre d’information n°52 – Janvier 2023 ————————————————————————————-
Le projet Criminocorpus est né en 2003, dans le cadre d’un programme de recherche initié par le CNRS. Il y a 20 ans donc… ce qui est un âge déjà très respectable pour un projet numérique ! Nous comptons donc bien fêter ce moment avec vous.
A cette occasion, nous avons mené depuis mai dernier des entretiens avec des collègues, à la fois acteurs et grands témoins du développement de l’histoire de la justice au 20e siècle. Ces entretiens seront progressivement publiés d’ici juin prochain dans le musée et sur notre chaîne YouTube, à raison d’un film par mois. Le premier, que nous vous proposons ce mois-ci, a été mené auprès de Michelle Perrot, à laquelle nous devons tant.
Les 6 et 7 juin, le CLAMOR organisera également un colloque scientifique pour dresser un bilan de ce qui a été accompli mais aussi, et plus encore, pour ouvrir de nouvelles perspectives pour les années à venir.
Enfin, nous veillerons aussi à assurer une présence aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois, par la reconduction de notre stand au salon du livre. Nous vous tiendrons informés de l’avancement de ces projets dans les prochaines lettres. Vous trouverez dans celle-ci de belles nouveautés et deux anciennes expositions republiées dans notre nouveau module.
Nous avons le plaisir de vous adresser notre dernière lettre d’information de l’année et de vous faire part de nos récentes publications, notamment le travail effectué autour de la maison d’arrêt de Mulhouse. Nous vous souhaitons une excellente fin d’année 2022, de belles fêtes, et nous vous donnons rendez-vous en 2023, année particulière pour Criminocorpus, puisque nous fêterons les 20 ans de la plateforme.
Notre première présence au salon du livre des Rendez-vous de l’Histoire nous a permis d’accueillir de nombreux visiteurs. Ce fut un beau moment de rencontres et de d’échanges, que nous renouvellerons certainement pour l’édition 2023.
L’exposition « Police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes au XVIIIe siècle » proposée par les Archives nationales de France à l’hôtel de Soubise, en 2020-2021 est désormais visible dans le musée Criminocorpus. Nous sommes particulièrement heureux que cette édition en ligne puisse redonner vie à cette magnifique exposition qui a malheureusement souffert de la période de confinement.
Notre partenariat avec le musée du Barreau de Paris se poursuit avec la mise en ligne sur notre chaîne YouTube d’une belle reconstitution du procès de Bobigny qui marqua en novembre 1972 un tournant dans la longue marche pour la reconnaissance du droit à l’avortement.
Vous pourrez également découvrir – ou redécouvrir – trois expositions reprises dans notre nouveau module.
La lettre d’information n°49 – Septembre-Octobre 2022
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Pour la première année, le CLAMOR sera présent au salon du livre des RDV de l’Histoire à Blois. Nous y présenterons les activités de Criminocorpus : revue, musée, expositions… Vous pourrez nous rencontrer sur notre stand (173) près du café littéraire. Nous y accueillerons plusieurs collègues venus discuter de leurs derniers ouvrages et réalisations.
Plusieurs membres de l’équipe éditoriale participeront également à différents événements durant le salon : présentation des ressources de Criminocorpus et dédicace sur l’espace Histoire et patrimoine de la justice du ministère de la Justice, participation à la carte blanche de l’AFHJ, conférence autour des bagnes coloniaux… La thématique de la mer retenue pour cette 25e édition nous permet de mettre en avant les ressources disponibles sur Criminocorpus autour de ce sujet : en une du musée, un parcours à travers les différentes expositions en lien avec cette thématique et un billet du blog présentant l’ensemble des ressources (expos, bases de données, collections de la bibliothèque du musée, revue,etc.) disponibles.
Dans l’actualité de ce mois-ci, signalons aussi le tournage à la maison d’arrêt d’Angers qui donnera lieu à une visite et une exposition dans les prochains mois. Enfin, n’oubliez-pas de vous abonnez à notre chaîne YouTube pour ne rien manquer de nos dernières publications. Pilotée par l’association Criminocorpus, elle met à disposition de nombreuses vidéos autour de l’histoire de la justice (entretiens, séries, documentaires). Pour rappel, c’est par ici.
Au plaisir de vous retrouver à Blois ou sur nos réseaux ! Bonne lecture.
Le CLAMOR sera à Blois pour l’édition 2022 des Rendez-vous de l’Histoire qui se tiendront sur la thématique de la mer.
Vous pourrez rencontrer l’équipe au salon du livre sur le stand Criminocorpus (173) situé tout à côté du café littéraire dans l’espace « Histoire vivante », du vendredi 7 au dimanche 9 octobre.
Nous y présenterons les différentes ressources disponibles dans la revue et le musée mais également l’activité de l’association Criminocorpus.
Plusieurs collègues de Criminocorpus seront également présents sur le stand pour rencontrer et échanger avec le public à différents moments, sur ces 3 jours.
. Hervé Colombani, autour des vidéos et documentaires présentés sur Criminocorpus,
. Hélène Duffuler-Vialle, autour du genre en histoire du droit,
. Pierre Piazza, autour de la police scientifique et des enjeux de l’identification des personnes,
. Marc Renneville, autour de la folie criminelle,
. Sophie Victorien, autour de la justice des mineurs.
L’édition 2022 des rdv de l’Histoire a pour thématique la mer. De nombreuses ressources autour de ce thème sont disponibles dans le musée et la revue. Nous en avons listé pour vous l’essentiel (cliquez sur ce lien).
Au plaisir de vous y retrouver pour échanger et partager !
Voici notre lettre d’information de l’été qui vous invite à découvrir nos dernières mises en ligne.
Depuis plusieurs années, le CLAMOR conduit avec le soutien actif de la direction de l’administration pénitentiaire et son laboratoire de recherche et d’innovation, une politique innovante en matière d’humanités numériques en permettant, grâce à la réalisation de visites filmées d’établissements pénitentiaires, de sauvegarder la mémoire d’un patrimoine carcéral voué à la disparition tout en contribuant à enregistrer la trace des pratiques professionnelles. Nous vous proposons ce mois-ci un parcours multimédia exceptionnel réalisé par Jean-Lucien Sanchez. Il vous permettra d’explorer la maison d’arrêt de Colmar qui a définitivement fermé ses portes en juin 2021. En plus de la visite filmée, vous pourrez découvrir des photographies de l’établissement, des témoignages de différents professionnels, une exposition retraçant l’histoire de l’établissement ainsi qu’une collection de plans.
Nous avons également collaboré activement ces dernières semaines avec Franck Sénateur qui compte parmi les spécialistes contemporains de l’histoire de la colonisation pénale. Engagé de longue date autour du travail mené au CLAMOR, Franck Sénateur partage avec enthousiasme et générosité, dans une collection dédiée, la reproduction de documents et d’objets issus de sa collection personnelle. Il nous a proposé de la compléter avec différents documents numérisés et, notamment, une série unique de cartes postales offrant des vues de colonies pénitentiaires pour mineurs : Mettray, Cadillac et Belle-île-en-Mer et bien d’autres actuellement en cours de publication. Un grand merci !
Dans la revue, nous vous proposons un nouveau dossier toujours ouvert à de nouvelles contributions sur le thème « Épidémies, crimes et justice », la présentation de sources de la recherche et bien sûr aussi plusieurs comptes rendus sur de récents ouvrages.
Depuis plusieurs années, le CLAMOR conduit avec le soutien actif de la DAP, une politique innovante en matière d’humanités numériques en permettant, grâce à la réalisation de visites virtuelles d’établissements pénitentiaires, de sauvegarder la mémoire d’un patrimoine carcéral voué à la disparition, de valoriser et de conserver la trace des pratiques professionnelles des personnels pénitentiaires y travaillant.
C’est ainsi que le Laboratoire de recherche et d’innovation de la direction de l’administration pénitentiaire en partenariat avec le personnel de la maison d’arrêt de Colmar, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg et le Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (CLAMOR) viennent de finaliser un parcours multimedia disponible en libre accès dans le musée Criminocorpus sur la maison d’arrêt de Colmar.
Ancien couvent reconverti en établissement pénitentiaire en 1791, la maison d’arrêt de Colmar a définitivement fermé ses portes au mois de juin 2021. Elle a été remplacée par le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach inauguré au mois de novembre de la même année.
Le musée Criminocorpus propose en libre accès un parcours multimédia pour découvrir ce lieu de détention, de la cave à ses combles :
– une visite virtuelle à travers tous les espaces de la prison, avec des photographies et des témoignages des personnels qui l’ont animé au quotidien. Accéder à la visite virtuelle
– une exposition sur l’histoire de l’établissement à travers une riche iconographie (plans, photographies d’époque, archives, etc.) issue des Archives d’Alsace et des Archives nationales Accéder à l’exposition
– un documentaire réalisé par Hervé Colombani et Jean-Lucien Sanchez (1h12, 2020) qui présente des témoignages de personnels actifs et retraités de la maison d’arrêt de Colmar Accéder au documentaire
– Une collection de plans anciens et récents de la maison d’arrêt de Colmar issus des Archives d’Alsace et des Archives nationales
Source : Archives d’Alsace, 4N51
Enfin, le Cahier d’études pénitentiaires et criminologiques n°60 intitulé “L’histoire de la maison d’arrêt de Colmar, XIXe-XXIe siècles. L’application d’un régime pénitentiaire différencié dans un espace carcéral contraint” vient compléter cet ensemble unique de ressources.
La visite virtuelle de la prison de Colmar a été conçue par le Laboratoire de recherche et d’innovation de la direction de l’administration pénitentiaire en partenariat avec le personnel de la maison d’arrêt de Colmar, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg et le Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (CLAMOR).
Nous avons le plaisir de vous faire part de nos dernières mises en ligne sur Criminocorpus. Le travail de re-publication des expositions dans la nouvelle interface du musée se poursuit et nous vous proposons de redécouvrir trois expositions issues de l’ancien module. La mise en ligne de l’exposition « Police des lumières » proposée à l’hôtel de Soubise en 2020 par les Archives nationales est quant à elle achevée et programmée pour la rentrée de septembre. Nous attirons également votre attention sur le nouvel appel à contribution lancé pour la revue Criminocorpus et coordonné par Jean-Sébastien Noël et Sylvie Thénault sur le thème « Écouter la justice ». Les propositions sont attendues pour la mi-juin. Toutes les informations sont à retrouver sur notre blog.